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Cette année, direction l'Italie ou la participation à mon cinquième triathlons aux distances "Ironman" sera l'occasion d'un petit voyage d'une semaine en famille, à Venise.
La zone de transition ainsi que le marathon se déroule dans le parc "San Giulliano", sur le continent et en bordure de mer. Quatre cars sont prévus pour affréter les compétiteurs à Venise, d'où sera donné le départ de la natation. Le parcours consiste à traverser la lagune pour relier le continent par une grande ligne droite de quatre kilomètres.
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Malgré un départ prévu à 6h30, je suis contraint de me lever à 3h30 afin de manger un morceau et de me rendre au parc de transition avec le vélo de mon fiston. Je dépose mes gourdes et mon alimentation, regonfle les boyaux de ma monture et me dirige vers les bus qui partent aux alentours des 5h00.
6h30 : Départ depuis Venise !!!!
Le parcours de natation consiste à rejoindre le continent depuis Venise. Nous traversons la lagune à quelques encablures du pont reliant la terre à la presqu'île. Une grande ligne droite de 4 km, qui se révèle plutôt sympa. Un tracé atypique avec un départ depuis les berges de la ville d'eau.
La natation se passe à merveille. Je me sent bien et je peux poser ma nage sans problèmes. Je me fais bien plaisir et m'applique à privilégier la technique, tout en essayant de garder du rythme. Je sort en 1h19min, ce qui n'est pas un très bon temps. Mais au regard de ma place (68 ié) et de mes sensations, il est à peu près certains que le tracé était plus proche des 4 km que des 3,8 km.
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Après une transition correcte, j'enfourche ma monture pour 180 km de vélo. Le parcours est joli et se déroule entièrement sur route fermé à la circulation dans notre sens. (Et même en totalité pour les petites routes). J'ai toujours de bonnes sensations et les jambes sont aux rendez-vous. Là aussi je me fait bien plaisir et je m'applique sur la fréquence de pédalage. La chaleur commence, par contre, à devenir de plus en plus présente... Je boucle en 5h30, ce qui fait du 33 km/h de moyenne : Bien content de ma prestation.
Nouvelle transition, cette fois-ci pas exceptionnelle car je suis contraint de faire une pause "pipi" relativement longue .... Et c'est parti pour le marathon et ces 42,195 km.
Ayant été malade (Inflammation de la paroie intestinale) trois semaines avant l'épreuve, cela faisait vingt jours que je n'avais pas couru. Je redoutai donc particulièrement cette discipline que je n'étais pas certain de réaliser. (J'avais plus ou moins prévu de "bacher" après le vélo si des douleurs trop violentes au ventre faisaient leurs apparitions).
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Mais, pour l'heure, je suis plutôt bien et je débute donc le marathon comme à l'accoutumé. Malgré la fatigue générale, les jambes ne sont pas trop mal et je part sur une base de dix kilomètres par heure. Tout roule jusqu'au 25 iéme km ou je "rentre directement dans le mur" !!!!
Plus rien !!! NADA !!! Je n'arrive plus à courir. Le manque d'entrainement dans la discipline, les jours précédent se paye cache !!! La fin tourne au cauchemar. Il fait un soleil de plomb, ce qui n'arrange rien et j'ai mal partout : Le moral est en berne.... C'est interminable et je marche plus que je ne cours. Dans mon malheur, je ne suis pas le seul et nous nous encourageons mutuellement entre compétiteur à la déroute .... Et puis, heureusement que le famille est là !!! Ma femme et mes loulous m'encourage comme des furieux, tout du long !!! Je leur dois une fier chandelle et ils réussiront à me porter, non sans mal, jusqu'à la ligne d'arrivée : Un grand merci à eux !!!!
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Je boucle finalement le marathon en 4h56min avec le 190 iè temps. Bien loin de mes espérance qui étaient de 4h10, voir 4h00 si tout allait bien et 4h15 tout au plus....
Mais je suis heureux d'avoir terminé. Vraiment !!!!
Vraiment content d'avoir pu aller au bout et de ne pas avoir abandonné .... Ce qui n'était pas gagné du tout. Et puis le temps global et ma place, ne sont pas si catastrophique que çà. Je reste sous la barre des 12h00 et termine 123 iè. Et même si mon objectif premier était de passer sous les 11h00, il faut savoir révaluer ses ambitions en fonctions de son potentiel et des conditions de course. Une semaine avant la course, je ne donnait pas cher de ma peau et n'était même pas sur de pouvoir participer. J'aurai signé des deux mains et sans aucune hésitation pour ce résultat.
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Et surtout, avant ces derniers 20km de course à pieds, j'ai vécu un très beau triathlon qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Et puis nous avons passé une semaine géniale à Venise qui nous a beaucoup plus. Les enfants ont été ravi et nous aussi !!!
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